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Jacques Gamblin

  • L’incroyable histoire du facteur Cheval

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    Joseph Cheval (Jacques Gamblin) est un homme très singulier qui a bien du mal à laisser s’exprimer ses émotions. Il a eu le malheur de perdre sa femme et à cause de cela son fils Cyrille (Louka Petit Taborelli) va être confié à de la famille proche car son métier de facteur ne lui permet pas de l’élever. Au cours d’une de ses tournées, Joseph va faire la rencontre de Philomène (Laetitia Casta) et avec le temps une relation intime va se nouer. De leur amour va naître une fille du nom d’Alice (Zélie Rixhon) pour laquelle le facteur va soudainement vouloir construire un palais. Ce projet insensé il l’a eu après une chute où il est tombé sur une roche qui devient en quelque sorte la première pierre à sa future édifice.

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    Classé parmi les monuments historiques depuis 1969, le Palais idéal est une oeuvre unique en son genre de par son apparence et par l’histoire de son créateur. Personnage à la fois discret et original, il est bien difficile de ne pas s’attacher à Joseph Cheval qui trouve en Jacques Gamblin un parfait interprète . Pour son troisième long-métrage, le réalisateur Nils Tavernier multiplie les ellipses pour retracer près de 30 années de travail au cours desquels notre héros n’aura pas été épargné par les malheurs de la vie. S’il ne brille pas par son originalité, le titre L’incroyable histoire du facteur Cheval résume bien le destin qu’a eu ce facteur pas comme les autres. Un film qui permet autant de découvrir cet homme que de perpétuer sa mémoire.


    Il faut le voir pour : Vous retrousser les manches et construire un palais pour votre fille !

  • Hippocrate

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    Un nouvel interne vient d’arriver et ce n’est pas n’importe qui ! Il se trouve en effet que notre pote Benjamin (Vincent Lacoste) est le fils du Professeur Barois (Jacques Gamblin) et qu’il a choisi de rejoindre le service de son père. Il sera suivi peu de temps après par Abdel (Reda Kateb) venu d’Algérie où il était médecin et qui cherche à obtenir son équivalence en France afin de devenir titulaire. Tous deux vont ainsi découvrir le quotidien toujours animé de cet hôpital entre les patients pas toujours très dociles et des conditions de travail qui font l’objet de nombreuses contestations.

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    Au-delà du simple film, le réalisateur Thomas Lilti nous propose ici une véritable plongée dans l’univers hospitalier. A travers les expériences vécues par Benjamin & Abdel, c’est un constat édifiant qui est dressé ; effectif réduit, matériel désuet, recherche perpétuelle de la rentabilité, c’est une lente déshumanisation d’un institut qui se dévoile sous nos yeux. Passionnant par son sujet, Hippocrate brille également par une interprétation sans failles où se distinguent incontestablement les excellents Vincent Lacoste et Reda Kateb. Que du tout bon pour ce film aux faux airs de documentaire qui mérite le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous allonger sur le ventre quand on vous demande de vous mettre sur le dos.

  • De toutes nos forces

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    Ces 3 derniers mois, notre pote Paul Amblard (Jacques Gamblin) était rarement chez lui mais désormais au chômage, il va pouvoir passer un peu plus de temps avec sa famille. Du moins, c’est ce qu’espérait sa femme Claire (Alexandra Lamy) mais Paul reste toujours aussi distant vis-à-vis de son fils Julien (Fabien Héraud), jeune adolescent paraplégique. Ce dernier cherche l’amour qu’il n’a jamais reçu de son père et pour les réunir il souhaite participer à une course de triathlon particulièrement difficile ;  l’Ironman. En dépit de son fauteuil roulant, Julien est déterminé à y prendre part mais reste encore à convaincre son père.

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    C’est une belle histoire que cherche à nous conter Nils Tavernier, celle de la réconciliation entre un père et son fils au travers d’une impressionnante et intense compétition sportive. Il ne faut pas se le cacher ; De toutes nos forces est un joli film mais on peut difficilement faire plus convenu tant au niveau de la réalisation que dans le déroulement de son scénario. Ce n’est toutefois pas une raison pour passer à coté des prestations du trio Lamy / Gamblin / Héraud qui a su trouver le ton juste pour éviter que le film ne tombe dans le mauvais pathos. Simple mais efficace, une belle leçon de courage et d’amour.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’énerver quelqu’un en fauteuil roulant !

  • Week-ends

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    Les 2 couples que forment Christine & Jean (Karin Viard & Jacques Gamblin) et Sylvette & Ulrich (Noémie Lvevski & Ulrich Tukur) sont potes d’enfance depuis des années et se trouvent être également voisins. En fait, ils avaient toujours rêvé d’une belle maison à la campagne proche de la mer et ont tout simplement exaucé leurs vœux. Ils coulaient ainsi des jours heureux auprès de leurs enfants jusqu’à cet évènement aussi inattendu qu’incompréhensible ; Jean a décidé de quitter Christine. Depuis, le couple ne cesse de se déchirer et au fil du temps Sylvette & Ulrich revoient leurs potes d’enfance occuper leur ancienne maison à tour de rôle.

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    Un couple d’amis qui se séparent, ce n’est jamais facile à gérer et Week-ends propose ainsi une vision particulière de ce sujet. On s’installe ainsi dans leurs maisons de campagne où l’on partage volontiers en leur compagnie le café ou un bon gigot devenant ainsi les témoins privilégiés de la séparation entre Jacques Gamblin & Karin Viard. Cette dernière apporte un vrai dynamisme au film à tel point qu’on finit par s’ennuyer durant ses quelques absences à l’écran. Pas toujours évident à appréhender, on reste un peu confus devant ce film d’Anne Villacèque puisqu’on ne sait jamais vraiment s’il vaut mieux rire ou pleurer des situations dans lesquelles sont plongés ces personnages.

     

    Il faut le voir pour : Chercher une belle maison au bord de la mer !

  • Le jour attendra

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    Serki (Carlo Brandt) est libre après avoir passé 6 ans derrière les barreaux et il compte bien faire payer ceux qui l’ont fait condamner. Les coupables se nomment Milan & Victor (Olivier Marchal & Jacques Gamblin), 2 potes d’enfance qui géraient ensemble à l’époque la boite de nuit Le sound et qui avaient quelques difficultés financières. Pour régler leurs dettes, ils avaient donc accepté de jouer les coursiers jusqu’au Mexique où les choses se sont gâtés. Depuis ce voyage, ils ne se sont plus adressés la parole mais vont devoir collaborer s’ils veulent échapper à la vengeance de Serki.

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    Le film s’ouvre sur une scène dans le désert mexicain plutôt inhabituel pour un thriller français qui n’a pas fini de surprendre mais de manière bien négative. Après un interrogatoire local dirons-nous, on se rend vite compte que le jeu des comédiens sonne faux et le reste de l’histoire ne va pas combler ces lacunes. A cela il faut ajouter la réalisation peu inspirée d’Edgar Marie qui tente de se donner un certain style comme l’illustrent cette fusillade dans la boite du turc ou cette conclusion qui n’est pas loin de nous arracher un sourire. Oui Le jour attendra et il me semble bien que ce film aussi et longtemps !

     

    Il faut le voir pour : Fumer ou conduire, il faut choisir !

  • A l’aveugle

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    La semaine a plutôt mal commencé pour notre pote le Commandant Lassalle (Jacques Gamblin) ; une femme de 33 ans a été retrouvée à son domicile assassinée mais surtout découpée en 15 morceaux. Quelques jours plus tard, c’est un milliardaire qui est piégé dans sa voiture lors d’une vente aux enchères. 2 crimes aux modes opératoires différents et 2 victimes qui ne semblent avoir rien en commun et pourtant Lassalle est convaincu qu’ils sont liés. Mieux encore, il aurait identifié le principal suspect de cette affaire ; un certain Marvik (Lambert Wilson), accordeur de piano mais aussi aveugle ! Difficile de croire que cet homme ait pu commettre ces meurtres mais toutes les preuves le désignent comme le coupable idéal.

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    Le suspense de ce thriller tourne bien court, le coupable est rapidement identifié et le film ne tente même pas d’insinuer le moindre doute dans l’esprit du spectateur. L’intérêt du film de Xavier Palud se porte ensuite sur les personnages à commencer par Lassalle, homme désabusé encore traumatisé par un drame personnel et puis Marvik qui attire tous les regards sur lui. Chacun dans leur rôle Gamblin & Wilson sont plutôt bons par contre on reste nettement sur notre faim en ce qui concerne leur confrontation. Une fois les protagonistes introduits, A l’aveugle avance vraiment à tâtons jusqu’à ce dénouement presque insignifiante pour ne pas dire décevant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les personnes aveugles !

  • Ni à vendre ni à louer

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    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

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    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !

  • Le nom des gens

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    En apparence, impossible de deviner que Bahia (Sara Forestier) est arabe ; enfant d’un algérien et d’une française ancienne baba-cool, cette femme est une vraie pile électrique. Son passe-temps favori : "niquer" les hommes de droite qu’elle considère hâtivement comme des fachos. Arthur Martin (Jacques Gamblin) lui est un Jospinite convaincu, ce nom franchouillard cache un drame ; ses grands parents furent victimes de la déportation orchestrée par les nazis ce qui a traumatisé sa mère. Rien donc ne semblait pouvoir réunir ces 2 personnes et pourtant le hasard fait vraiment bien les choses. L’arrivée de Baya dans la vie d’Arthur va apporter un vent de fraicheur dans un quotidien jusqu’ici plutôt morne.

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    Ne manquez surtout pas les premières minutes de ce film, elles donnent parfaitement le ton de la suite. Le nom des gens ne mâche pas ses mots et n’a pas peur d’aborder des sujets délicats ; le summum étant atteint avec la scène du diner en compagnie des parents. Politiquement parlant, certains verront peut-être de la propagande anti-droite avec même l’apparition d’une guest-star mais il faut surtout prendre le film pour ce qu’il est : une bonne comédie. Le duo Sara Forestier / Jacques Gamblin pouvait nous laissait perplexe mais finalement tous deux balaient l’ensemble de nos doutes en un revers de main. Mené avec un peu plus d’équilibre, nul doute que cela aurait pu être un film incontournable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la toute première télécommande de l’histoire !

  • Le premier jour du reste de ta vie

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    La plus belle expérience dans la vie de Marie Jeanne & Robert (Zabou Breitman & Jacques Gamblin) aura été de voir grandir leurs 3 enfants. Bien entendu, tout n’a pas été parfait et ils en auront vu de toutes les couleurs durant ces années. Des premières crises de rébellion de Fleur (Déborah François) au désir d’indépendance d’Albert (Pio Marmai) en passant par les indécisions de Raphael (Marc-André Grondin); rien ne leur aura été épargné. Les rires, les larmes, les joies, les déceptions auront rythmées leur quotidien mais l’essentiel au font reste qu’il y a toujours eu énormément d’amour entre eux. C’est ça une vraie famille !

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    Après ce film vous n’aurez qu’une seule envie, vite retrouver votre famille et profiter de l’amour de vos proches. Simple mais tellement authentique, Le premier jour du reste de ta vie est comme un album de photos de famille que l’on prendra toujours plaisir à voir et revoir malgré les années. Rien à redire, le casting est on ne peut plus parfait et il y a des scènes tout simplement merveilleuses ; tout est réuni pour vous séduire. Pas besoin d’en dire beaucoup plus si ce n’est que vous auriez tort de vous priver de cet excellent film qui décroche sans peine un grand Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Offrir vos poils en preuve d’amour.

  • Enfin veuve

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    Cela fait maintenant 2 ans que notre pote Anne-Marie (Michèle Laroque) dite Moumousse a un amant : Léo (Jacques Gamblin), un ouvrier qui restaure des bateaux. Chaque jour, elle doit inventer un stratagème pour le voir quelques minutes sans éveiller les soupçons de son mari Gilbert (Wladimir Yordanoff) et de son entourage. Alors qu’elle s’apprêtait à tout quitter pour partir avec Léo sur un chantier à Hong-Kong ; elle apprend que son mari est mort (mais que le chien est sain et sauf) et toute la famille se retrouve pour l’aider à surmonter ce drame. Pourtant, Moumousse est indifférente face à cette disparition et c’est logique puisque entre eux deux, il n’y avait aucun sentiment.

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    Isabelle Mergault avait frappé les esprits par son premier long métrage Je vous trouve très beau qui a connu une belle réussite en salle. Enfin veuve vient donc affiner ses talents de réalisatrice avec une petite comédie plutôt sympathique mais qui n’a rien d’extraordinaire. Si le potentiel comique de Michèle Laroque n’est plus à démontrer, sur certaines scènes elle manque parfois de spontanéité rendant le comique de situation assez poussif. Par contre, on apprécie le jeu de Tom Morton interprétant Christophe terriblement agaçant en fils protecteur. Une pure comédie française telle qu’on les connait, le scénario est connu d’avance mais on se marre quand même bien qu’on attendait plus de la réalisatrice.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les accidents mortels sont souvent...mortels !